Imaginez….
Imaginez un monde dans lequel surviendrait une épidémie potentiellement très mortelle. Face à la peur de l’hécatombe et aussi à celle d’être mal jugés par leurs opinions publiques, les dirigeants de tous les pays du monde feraient comme ils peuvent avec ce qu’ils ont, c’est-à-dire n’hésitant ni à mentir ni à camoufler leur impréparation manifeste, compensant pour la plupart d’entre eux leur amateurisme derrière d’importantes (et parfois absurdes) contraintes imposées aux citoyens dont on supprimerait les libertés « pour éviter le pire »
Imaginez maintenant que des laboratoires découvrent rapidement un vaccin capable de vaincre la maladie, d’éviter la transmission et d’en protéger pour longtemps : les pays riches se jetteraient dessus ! A n’importe quel prix et dans à peu près n’importent quelles conditions… pandémie terminée, les gouvernants sont des héros, et c’est reparti pour un tour ! Sauf que malgré le vaccin les contaminations reprendraient, et on s’apercevrait au fur et à mesure que le temps passe que le vaccin n’est pas si efficace qu’espéré.
Mais imaginez un instant que nos gouvernants aient pour ne pas en manquer acheté des centaines de millions de doses d’un vaccin qui n’arriveraient pas assez vite pour les impatients mais qui une fois disponibles ne seraient pas administrées assez rapidement ni en assez grand nombre pour atteindre l’immunité collective visée par les scientifiques. Dans un monde qui se referme et se tend les gouvernants, toujours soucieux de leur image plus que de tout le reste, se verraient alors poussés de toutes parts à la fermeté contre ceux qui ne se dépêchent pas, et certains iraient même jusqu’à mettre en place des contraintes dures destinées à « inciter » les moins volontaires à la vaccination, dans une sorte de propagande mêlant peur et espoir, au risque de diviser furieusement les partisans et les opposants à ces mesures liberticides prises au nom de la santé de tous. Provisoirement bien sûr.
Seulement imaginez qu’en fait l’épidémie ne s’arrête pas, et qu’on s’aperçoive peu à peu que non seulement le vaccin n’empêcherait pas ou peu la contamination, et qu’en plus il ne protégerait des formes graves tout au plus que 3 mois. Sans compter des effets secondaires qu’on verrait apparaître de plus en plus nombreux à force de répétition des doses. Que croyez-vous qu’il se produirait ? Les citoyens ne voudraient plus se faire vacciner, et les gouvernants se retrouveraient avec des millions de doses inutiles payées un prix d’or et sans pouvoir les restituer ? Quel scandale ce serait, après celui de la grippe H1N1 !
Imaginez du coup que pour éviter ce fiasco et ne pas vouloir assumer l’absurdité et l’inefficacité des mesures liberticides qui ont échoué à enrayer la crise sanitaire le gouvernement d’un pays dit « démocratique » préférerait, par orgueil ou pour lâcheté, par cynisme ou même par négligence, mettre ses forces non pas à rattraper les erreurs qu’il a commises mais à tout faire pour éviter que les citoyens ne se rendent compte qu’ils se sont fait avoir en se soumettant de bonne grâce aux exigences de plus en plus absurdes et liberticides de leur gouvernement.
Imaginez encore que ce gouvernement soit capable de préférer la censure ou l’humiliation de ses opposants, quitte à prendre des décisions incohérentes ou même contre-productives d’un point de vue sanitaire, quitte à criminaliser ou rendre encore plus absurdes les mesures prises, plutôt que de reculer ne serait-ce que d’un pas sur des décisions prises par un simple et puéril orgueil. Avec des élections à suivre, assumer un échec ne serait même pas envisageable.
Imaginez ensuite que pour justifier leur politique contre-productive sanitairement ils en arrivent à inverser jusqu’aux principes mêmes sur lesquels est fondée notre République depuis la fin de la royauté, passant du pays des Droits de l’Homme et du Citoyen au citoyen qui a des devoirs avant d’avoir des droits. Passant de « tout ce qui n’est pas strictement interdit est autorisé » à « tout ce qui n’est pas strictement autorisé est interdit ».
Imaginez en plus que tous les journalistes, tous les médecins, tous les intellectuels, toutes les stars et tous les politiques, à part quelques uns de chaque branche, se soumettraient aveuglément à toutes les élucubrations du pouvoir en place et que, malgré tous leurs efforts pour camoufler, retarder, tordre les chiffres ou envoyer des contre-feux les gens finiraient tout de même par constater que toutes les mesures prises par le gouvernement n’ont pas d’autre conséquence que d’augmenter la diffusion de l’épidémie.
Imaginez alors le niveau de panique qui régnerait en haut lieu et les discussions au Conseil de Défense ! Imaginez seulement un instant dans quoi seraient embarqués nos gouvernants et tous ceux qui les ont suivis et soutenus. Imaginez le honte et l’humiliation de tous les millions de citoyens qui ont fait tout ce qu’on leur demandait et qui ont détesté, méprisé ou haï les non-vaccinés pendant tout ce temps, puis qui se retrouveraient confrontés à leur propre honte, faiblesse, lâcheté, méchanceté, stupidité… que croyez-vous qu’il se passerait ? Qu’ils s’excuseraient platement et qu’on essaierait ensemble de reprendre le cours normal des choses ou qu’ils persisteraient bêtement (et humainement aussi) par un orgueil toujours mal placé ?
Imaginez après que des effets secondaires graves n’arrivent plus à être cachés, et que toutes les mesures prises soient inutiles ou inefficaces… Imaginez que face à ces fuites de toutes part le gouvernement se mette à penser qu’une fois tous les citoyens vaccinés de force plus personne ne pourra faire la différence entre les vaccinés et les non-vaccinés. Ou que pour éviter la juste et saine révolte du peuple à qui on a confisqué les droits il préfère instaurer et assumer une dictature pour de bon plutôt que de gérer avec raison cette crise sanitaire ou de se regarder en face. Que ferions-nous ? Que dirions-nous ?
Imaginez enfin que tout ceci soit vrai : croyez-vous que le gouvernement agirait autrement que de la manière dont il agit actuellement ?